Hors les murs

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Je n’ai croisé personne, rien d’autre que des murs
Renvoyant vitres closes le reflet de mes pas
Hors du nombril de la ville ses quartiers ne vivent pas
Ou d’une lente vie tranquille
Que le dimanche met au pas

Je n’ai croisé personne, sauf un chien facétieux
Tirant en bout de laisse une maîtresse dure
Tous deux sur le trottoir sous une porte cochère
Nous guettions le chant du fleuve un peu austère
Et l’éclat du soleil sur les tours et les quais

Je n’ai croisé personne qu’ombres passagères
Et le bruit éclatant de mes semelles claquant
Du pavé le relief à l‘heure où le vent frais
Se couche comme un lion sur la place Saint-Jean
Et que le soir m’attend pour cheminer un peu…

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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